
Opposition à injonction de payer irrégulière et interruption du délai de prescription
Dans cette espèce, une injonction de payer à été rendue au profit d’un créancier. Le débiteur, une société, a formé opposition à l’injonction de payer.
Le problème : l’opposition, si elle était signée, ne comportait aucun nom ou la qualité de son auteur, et aucun pouvoir n’y était annexé. Il s’est avéré par la suite que l’auteur n’avait eu le pouvoir de représenter la société que quelques mois plus tard, et un document sans date certaine avait été produit en cours d’instance pour tenter de justifier de sa qualité à agir au moment de l’opposition.
La Cour d’Appel de Pau a déclaré irrecevable l’opposition car elle n’était pas régulière.

La boite à outils contentieuse de l’entrepreneur (2/2) : le contentieux
Tout d’abord, tu as déjà certainement entendu parler de la procédure d’injonction de payer, voire même d’une ordonnance d’injonction de payer.
Toutes les procédures d’injonctions (de payer ou de faire) sont régies par les articles 1405 à 1425-9 du Code de Procédure Civile.
La plus répandue est l’injonction de payer, prévue aux articles 1405 à 1422 du Code de Procédure Civile.
Concrètement, une injonction de payer est une décision de justice valant titre exécutoire, c’est à dire qu’un commissaire de justice (anciennement un huissier), peut procéder à l’exécution de la décision, et intenter des mesures pour procéder au recouvrement des sommes (saisies sur comptes, sur salaires, saisie ventes…)
Mais comment obtenir une injonction de payer ?

Comment et pourquoi aménager son capital avec des BSPCE ?
Ces bons ont été créés par une loi de 1997 et sont régis par l’article 163 bis G du Code général des impôts. L’objectif de cette loi était de permettre aux entreprises innovantes de fidéliser leurs salariés via un intéressement au capital tout en diversifiant les modes de rémunération. Attention, car ces bons ne peuvent être émis que lorsque le capital est divisé en actions. Pas de BSPCE en SARL donc !
Le but des BSPCE est de motiver les salariés puisqu’ils auront, in fine, accès au capital à des prix préférentiels. Concrètement, la société permet à ses salariés d’envisager une entrée future au capital lors d’une prochaine augmentation de capital à un prix fixé à l’avance.
En matière de BSPCE, on peut distinguer trois étapes : l’attribution, l’augmentation de capital, et la cession future des titres.

Les apports de titres reçus en exercice de BSPCE éligibles au sursis d’imposition
Rappel du contexte : L’Administration a publié, le 25 mai 2023, une doctrine administrative qui excluait les apports de titres reçus en BSPCE du bénéfice du sursis d’imposition prévu à l’article 150-0 B du CGI. Cette interprétation entrainait donc l’imposition immédiate des contribuables sur la plus-value constatée lors de l’apport de tels titres.
Le Conseil d’Etat, par un arrêt du 5 février 2024, a annulé cette doctrine administrative.
Le Conseil d’Etat se fonde sur l’intention du législateur, notamment issue des travaux préparatoires à la loi créant l’article 163 bis G du CGI, qui était de soumettre le gain net réalisé lors de la cession de titres souscrits en BSPCE au droit commun des plus-values.
Il en conclu donc que le gain résultant de l’apport de titres souscrits en BSPCE à une société dont l’apporteur n’a pas le contrôle bénéficie de l’article 150-0 B du CGI, et donc du sursis d’imposition de la plus-value constatée.

Pacte Dutreil “réputé acquis” : Seul un donataire peut exercer la fonction de direction après la transmission
Suite à une donation sous le régime du Pacte Dutreil avec un engagement collectif “réputé acquis”, c’est à dire non formalisé comme le prévoit normalement le texte, l’administration fiscale à remis en question le bénéfice de l’exonération partielle car les fonctions de direction de la société transmise étaient exercées par le donateur.
Les contribuables estimaient pourtant qu’à la lecture de l’article, ces fonctions de direction pouvaient être exercées, en application de la liste du paragraphe a, par l’un des signataires de l’engagement collectif ou l’un des donataires.
Or, du fait du “réputé acquis”, aucun engagement collectif n’avait été réellement pris par le donateur ...

Quelles sont les différentes options qui s’offrent à l’entrepreneur en matière de ressources humaines ?
Le chef d’entreprise qui souhaite augmenter sa production rencontre deux possibilités : internaliser le processus en recrutant des salariés, ou faire appel à un prestataire externe.
S’il choisit la première option, il pourra recruter des salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) ou déterminée (CDD). S’il choisit la seconde option, il pourra passer par différents mécanismes, tels que les contrats temporaires, le portage salarial, ou faire appel à des prestataires externes.

La boite à outils contentieuse de l’entrepreneur (1/2) : le pré-contentieux
Le chef d’entreprise qui souhaite augmenter sa production rencontre deux possibilités : internaliser le processus en recrutant des salariés, ou faire appel à un prestataire externe. S’il choisit la première option, il pourra recruter des salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) ou déterminée (CDD). S’il choisit la seconde option, il pourra passer par différents mécanismes, tels que les contrats temporaires, le portage salarial, ou faire appel à des prestataires externes.

Absence d’autorité de la chose jugée en cas d’événement nouveau: l’exemple de l'action en paiement contre les associés d’une SCI en liquidation judiciaire
Dans un arrêt récent, la Cour de cassation a pu préciser que la demande en paiement d'un créancier à l'encontre des associés d'une SCI ne peut être déclarée irrecevable en raison de l'autorité de la chose jugée attachée à un précédent jugement ayant écarté la même demande faute de préalables et vaines poursuites contre la société, alors que constitue un évènement nouveau la liquidation judiciaire de celle-ci, prononcée depuis ce jugement, sans qu'il soit établi qu'elle aurait pu l'être antérieurement et que le créancier aurait pu satisfaire aux conditions de l’article 1858 du code civil avant le premier jugement.

Crédit d’impôt pour investissement en Corse : Précisions législatives sur les travaux de rénovation
L’article 244 Quater E du CGI est modifié pour y définir la nature des travaux de rénovation d’hôtels et ceux de construction et de rénovation des établissements de santé privé. Les travaux éligibles sont ceux “consistant en des travaux de modification ou de remise en état du gros œuvre, des travaux d'aménagement interne et des travaux d'amélioration qui leur sont indissociables ainsi que des travaux de mise aux normes qui conditionnent la poursuite de l'activité et qui sont immobilisés.”

Les principaux crédits d’impôt à utiliser
Existe t il des moyens de réduire l’impôt sur les sociétés ? C’est ce que l’on appelle les crédits d’impôt. Concrètement, certaines dépenses que les entrepreneurs réalisent dans le cadre de leur activité et dans certains domaines permettent d’obtenir des crédits directement imputables sur le montant d’impôt final. Et encore mieux, si ces crédits dépassent l’impôt dû : il y a remboursement.

Loi de finances pour 2024 : Les mesures en matière de contentieux fiscal
Dans ce nouveau numéro du café des entrepreneurs, l’équipe de Ceno vous propose de continuer à parcourir les mesures relatives à la loi de finances, en matière de contentieux cette fois.

Abus de droit : L’existence d’un montage alternatif ne permet pas d’échapper à la procédure du L.64
Abus de droit : L’existence d’un montage alternatif ne permet pas d’échapper à la procédure du L.64


Loi de finances 2024 : Les mesures concernant l’immobilier
Dans ce nouveau numéro du café des entrepreneurs, l’équipe de Ceno vous propose de commencer l’année en faisant le point sur les nouvelles mesures de la loi de finances pour 2024 concernant l’immobilier !

Loi de finances pour 2024 : Les mesures concernant l’entrepreneur
Dans ce nouveau numéro du café des entrepreneurs, l’équipe de Ceno vous propose de commencer l’année en faisant le point sur les nouvelles mesures de la loi de finances pour 2024 intéressant l’entrepreneur !

2023 : Ce qui a changé pour les entrepreneurs
Dans ce nouveau numéro du café des entrepreneurs, l’équipe de Ceno vous propose de commencer l’année 2024 en faisant le point sur les apports de l’année 2023 concernant les entrepreneurs.

Quelles conséquences fiscales lors d’une revente immobilière ?
Dans ce nouveau numéro du Café des Entrepreneurs, et dans le cadre du mois du patrimoine, notre équipe fait le point sur les conséquences fiscales de la cession de l’immobilier.

Comment structurer son achat immobilier ?
Dans ce nouveau numéro du Café des Entrepreneurs, et dans le cadre du mois du patrimoine, notre équipe fait le point sur les possibilités de structuration lors d’un achat immobilier.

Acheter un bien immobilier à plusieurs : Indivision ou société ?
Dans ce nouveau numéro du Café des Entrepreneurs, notre équipe fait le point avec vous sur la différence entre acquisition en indivision et indivision en société.

Pacte Dutreil : Cessions libres entre signataires sous conditions
Crédit d’impôt pour investissement en Corse : Précisions législatives sur les travaux de rénovation